Il trépignait d’envie depuis bien longtemps, mais les conditions n’étaient pas favorables. On n’y croyait plus, mais il est enfin sorti du sac le 4 juillet dernier. Quel bonheur, posé sur un lit de terre humide et dopé par une chaleur enfin estivale il faisait déjà 4 cm de hauteur 5 jours plus tard aux alentours du 9 juillet date de notre photo.
Mais un soleil de plomb s’installe, le thermomètre grimpe au-delà de 30° parfois jusqu’à 35° et les jeunes pousses commencent à griller. Il ne faudrait pas que la fabuleuse croissance se transforme en cauchemar caniculaire avec un retour prématuré à la terre…
La pose de parasols individuels serait bien une solution, mais c’est beaucoup de « boulot » et ça risque de prendre un peu de temps…
Alors rien ne vaudra l’apparition d’une bonne pluie salvatrice, si vite bannie, si vite réclamée… Il ne faudrait pas tout d’un coup qu’après huit mois de pluie discontinue nous nous installions désormais dans une période de sécheresse destructrice…
De l’eau, un peu d’eau, et notre vachette fétiche pourra ôter les parasols et se mettre à l’ombre des pieds de maïs enfin dignes de ce nom. Ah ! Les paysans jamais, mais alors jamais contents du temps !