C’est l’été… Une douce quiétude s’installe… Généralement c’est l’assemblée générale du GEG, tenue dans les tous premiers jours de juillet, qui marque l’entrée dans cet état de torpeur estivale. La pression retombe due sans doute la satisfaction, avec la présentation de cet ultime bilan aux adhérents, d’avoir bouclé définitivement un exercice déjà vieux de six mois. C’est le moment de tirer un trait définitif sur le passé et de regarder résolument devant…
Les réunions s’espacent, le téléphone devient agréablement « boudeur », l’entrée dans le vif du sujet est repoussée en septembre. Il faut profiter de ces instants de calme pour mettre de l’ordre, traiter les dossiers en cours, mettre à jour les différents rapports et comptes rendus, relancer les outils de gestion et retravailler les « business plans » comme disent les jeunes…
Des instants précieux qui sécurisent l’avenir et qui permettent de remettre un ordre indispensable dans sa tête. Pour le break ce sera un peu plus tard…
C’est l’été… Il y a ceux qui partent les premiers, début juillet, avec un empressement qui fait plaisir à voir tant l’évasion paraît nécessaire… Il y a ceux qui restent pour assurer l’essentiel dans l’attente d’une libération rapide… et puis les premiers reviendront gonflés pour prendre le relais…
Car l’activité continue et paradoxalement au niveau de la coopérative, les mois de juillet et d’août ne sont pas les plus faibles en matière de chiffre d’affaires. Au niveau de l’export les premiers broutards, nés à l’hiver, arrivent doucement sur le marché donnant quelques indications sur les perspectives à venir. La demande en viande est soutenue avec une consommation à nouveau « boostée » par les beaux jours. Il faut abattre plus et expédier plus. En effectif réduit point de « torpeur » il faut être à fond pour y arriver!
C’est l’été… et oui la consommation de viande explose, les estivants font le plein de plaisirs et de saveurs. Les grillades s’enchaînent accompagnant les longues soirées arrosées d’été. Les boucheries font le plein… La fréquentation s’envole à Toulenne et à Gaillan, 2000 clients par semaine sur ces deux seules boucheries…. Mérignac toujours excellemment en place subit l’exode urbain de la population habituelle, partie vivre momentanément sous d’autres cieux. Daignac continue à assurer pour une clientèle rurale qui a moins tendance à la « bougeotte »… C’est l’été… là non plus ni léthargie, ni torpeur car malgré les congés nos bouchers sont bien sur le pont…
C’est l’été… pour eux point de congés, point de repos, point de vacances : c’est le pic d’activité de l’année ! Nos équipes « traiteur » arpentent les foires, les manifestations et autres marchés nocturnes en quadrillant le département, au départ de jour mais avec un retour souvent la nuit à une heure très avancée… Malgré les orages les tempêtes et autres déconvenues, les viandes des Eleveurs Girondins font bien la une de « l’été Girondin ». Comment pourrait-on les louper ?
C’est l’été… Pour « les Paysans » ce n’est pas toujours facile mais pour les nouvelles générations, à la tête de souvent grosses entreprises, plus question de faire comme papa ou du moins « grand papa ». Il est indispensable de souffler pour ne pas « péter un cable » et préserver l’essentiel…
Pour les éleveurs c’est encore plus compliqué car la présence sur l’exploitation est souvent incontournable…Mais en cette période estivale où les vêlages sont passés, où les foins sont terminés et rentrés, où les moissons sont enfin achevées il est temps de s’octroyer quelques moments de détente, même que quelques jours… plutôt à partir du 10 août ou plus certainement après le 15…
Un moment de repos bienfaiteur car dès septembre c’est à nouveaux le « grand rush » avec selon les profils, le début de la nouvelle campagne de vêlages, les ensilages de maïs, les vendanges etc… etc…
C’est l’été… ainsi va la vie pour les « Eleveurs Girondins ». C’est l’été… une période apparemment tranquille où rien ne se passe… Une période bien tranquille où parfois tout se joue…
Bonnes vacances à tous…